Quarante Ans, légende petite-russienne, « écrite par le célèbre historien russe Kostomarov, fut publiée dans le Journal de Gatzouk. Elle plut beaucoup au comte L. Tolstoï, qui la remania, l’abrégea et en écrivit entièrement le dernier chapitre… Nous publions ici un résumé de cette légende d’après la version de Kostomarov et intégralement la fin inédite qui est du grand écrivain. »
« Trofine Sémionovitch se rendit sur les lieux de son crime et, à minuit, une voix lui dit : « Je te punirai dans quarante ans. » […] Souvent le remords torturait Trofine. Il résolut de se confesser à l’archevêque et lui raconta tout. L’archevêque le rassura, en lui disant que malgré l’énormité du crime, il l’avait racheté par vingt années de travail et de probité et que s’il faisait construire une belle église, Dieu lui pardonnerait. Il fit bâtir l’église. […] Mais la fatale quarantième année était venue. Il attendait avec effroi le châtiment qui allait le frapper. »
À ce moment commence « la fin inédite » écrite par Tolstoï…
Léon Tolstoï écrivant sous le portrait de Nicolas Kostomarov
Les drames d’une vie sans Dieu écrit par Tolstoi. Merci M. Depasse
Merci !