Alexandre Pouchkine (1799-1837) a écrit des poèmes (Le Cavalier de bronze), des nouvelles (La Dame de pique), des drames (Boris Godounov), des romans en prose (La Fille du capitaine) et en vers (Eugène Onéguine), un journal et cinq contes en vers (1834) dont :
Conte du coq d’or : Un vieux sage propose un coq d’or au méchant tsar Dodone pour le préserver des attaques ennemies. « Perche-le, dit-il au tzar, sur la flèche d’une haute tour. Il te gardera fidèlement. Si tout reste calme à l’entour, immobile il se tiendra. Mais que, de quelque côté, te menace une guerre ou l’incursion d’une horde, ou quelque malheur sans nom, mon coq d’or aussitôt de relever la crête, de se mettre à chanter et de battre des ailes, en regardant l’horizon d’où vient le danger. »
Conte du pêcheur et du petit poisson : « Voici le vieux qui s’en va tout au bord de la mer bleue. Il voit que sur la mer bleue le trouble des eaux grandit. À haute voix, il appelle le petit poisson doré, qui vers lui nage et demande :
– Que veux-tu de moi, bon vieux ?
Avec un profond salut, le vieux alors lui répondit :
– Ayez pitié de moi, Monseigneur le poisson. La vieille gronde plus encore, la vieille ne me laisse plus de repos, la vieille veut une isba. »
Conte du pope et de son serviteur Balda, ou le triomphe d’un astucieux moujik sur les diables de la mer.
le conteur lit pour lui, je répète plusieurs fois la lecture pour comprendre ce qu’il dit – pardon –
Je n’aime pas la voix du conteur. On a du mal à comprendre ce qu’il dit .