« En longue procession, tous les invités à la cérémonie s’inclinèrent pour la dernière fois devant celle qui, depuis si longtemps, avait été un épouvantail pour leurs amusements. […]
À son tour, Hermann s’avança vers le tombeau. Il s’agenouilla un moment sur les dalles jonchées de branches de sapin. Puis il se leva, et, pâle comme la mort, il monta les degrés du catafalque et s’inclina quand tout à coup il lui sembla que la morte le regardait d’un air moqueur en clignant un œil. Hermann, d’un brusque mouvement, se rejeta en arrière et tomba à la renverse. »
La mention « (Version 2) » à la suite du titre indique qu’il existe sur notre site un autre enregistrement de ce même texte, effectué par un donneur de voix différent. Voir aussi : Version 1.
Nikolai Rimsky-Korsakov (1844-1908), Scheherazade, Op. 35 – IV. Festival at Baghdad (European Archive, domaine public).
J’aime tant lire ou écouter les œuvres de Pouchkine.
Merci de votre excellente lecture, Vincent de l’Épine : elle donne du relief à cette superbe nouvelle.
Et comme Hélène, qui a écrit un commentaire ci-dessous, j’ai bien l’intention de vous suivre.
Encore merci.
Michèle
Merci à vous Michèle, c’est un bien beau compliment que vous me faites là. Au plaisir de vous retrouver, en compagnie de Pouchkine ou d’autres 🙂
Merci Hélène, très heureux que cette belle nouvelle vous plu !
Je suis désolé de vous répondre aussi tardivement ; je n’avais pas vu votre message.
Merci de vos encouragements et à bientôt 🙂
Quel beau petit conte moral, rondement mené. Ce fût un plaisir.
Mais ce plaisir ne serait pas, sans votre lecture parfaite.
Merci Monsieur de l’Épine.
Je vais visiter ce que vous avez encore à me conter.
Il est des lecteurs qui attachent l’auditeur.