« Je fis mon entrée dans le monde, et comme c’était en mars, un vendredi, jour de nouvelle lune, on s’accorda pour prédire que j’aurais des aventures, que je ferais des voyages sur mer, et que je serais très malheureux, si l’influence de la lune ne contrariait pas celle du vendredi : – des aventures, j’en ai eu, et ce sont elles précisément que je veux vous raconter ; – des voyages sur mer, j’en ai fait ; – quant à la lutte des deux influences, elle a été vive ; c’est vous qui direz à la fin de mon récit laquelle des deux l’a emporté. […] »
Illustration d’Émile Bayard, gravée par Pannemaker, pour “Romain Kalbris” d’Hector Malot.
Wolfgang Amadeus Mozart, Concerto No. 23 pour piano et orchestre en La majeur, K488: II. Adagio, interprété par Solomon Cutner et l’Orchestre Philharmonia, dirigé par Herbert Menges (1955, domaine public).
Ah, j’aime la jolie expression que vous employez, Pascalette: “raconter la mer”!
Mais je pense, comme toujours, que votre bonheur est surtout à attribuer au talent de Malot.
Que mon accent y ait ajouté (pour vous) un petit grain de sel me fait sourire. Mais ce n’est malheureusement pas un accent de bord de mer.
Je ne l’ai pas vue souvent, cette mer à la fois mystérieuse, attrayante et redoutable, mais je crois l’avoir toujours aimée! Est-ce que cela pourrait s’entendre? Ce serait beaucoup de chance et dépasserait ce que j’ai essayé de rendre dans la lecture.
Je suis content que ce beau roman vous ait plu.
Ricou
Merci Ricou pour cette belle lecture et votre voix si chaleureuse et posée. Vous entendre raconter la mer avec votre accent est un vrai bonheur !!! Je n’aurais pas pu être davantage plongée au coeur du roman que si je l’avais lu moi-même. Mille mercis
Merci Ricou pour votre gentille et généreuse réponse.
J’ai écouté “Les Misérables”lus par plusieurs comédiens de grand talent aussi.
Très bonne continuation à vous et ravie de savoir que vous préparez d’autres lectures!
Bonjour Véronique,
Vous êtes bien généreuse dans vos compliments! J’ai un petit penchant pour le “partage”, c’est pourquoi je ne résiste pas à renvoyer la meilleure part de votre commentaire à l’auteur même du livre qui mérite votre éloge plus que moi! Dans cette même ligne, le jour où ma voix se fera à nouveau entendre sur le site, ce sera aussi dans un travail partagé…
Puis-je vous avouer que ce qui me touche le plus dans votre commentaire, c’est ce que vous dites sur ma voix qui “enveloppe chaleureusement tous les moments tristes du livre”. Votre formule est très délicate et je vous en remercie sincèrement. D’autant plus que c’est précisément ce qui m’a plu dans une autre voix, celle qui a lu par exemple “Les Misérables”… autre roman aux nombreux passages bouleversants, mais que la lectrice (de talent!) a su aussi “envelopper” de sa douce voix.
Merci pour vos encouragements!
Ricou