Pierre Loti fait en 1901 le voyage d’Angkor pour exaucer un rêve d’enfant. Ce pèlerinage est pour lui une leçon de sagesse et il mêle ses pensées mélancoliques à des descriptions magnifiques. Il est captivé par la métamorphose permanente des pierres au gré des heures et du temps et par la forêt, « linceul d’une ville ».
« Ce temple (l’Angkor-vat) est un des lieux du monde où les hommes ont entassé le plus de pierres, accumulé le plus de sculptures, d’ornements, de rinceaux, de fleurs et de visages. Ce n’est pas simple comme les belles lignes de Thèbes ou de Baalbeck. C’est déroutant de complication aussi bien que d’énormité. Des monstres gardent tous les perrons, toutes les entrées ; les divines Apsâras, en groupes répétés indéfiniment, se montrent partout entre les lianes retombantes. Et, à première vue, rien ne se démêle ; on ne perçoit que désordre et profusion dans cette colline de blocs ciselés, au faîte de laquelle ont jailli les grandes tours. »
Bonjour à tous, Et voilà c’est reparti ! 🙂
à bientôt et belle soirée !
Augustin
Bonjour Pierre,
Notre site connaît actuellement quelques problèmes techniques. le fait a été signalé et les services seront rétablis dès que possible. En vous remerciant pour votre compréhension !
Cordialement
pas de son, pas de fichiers… Dommage