La vie de Jules Laforgue (1866-1887) fut brève et triste. Maladif, pauvre et mélancolique, il adopte une philosophie pessimiste, voilée par un humour désinvolte mais au fond pathétique. Il meurt tuberculeux, après avoir publié Complaintes, Le Sanglot de la Terre, divers poèmes et quelques Contes.
Ces vingt poèmes arbitrairement choisis sont empruntés aux divers recueils et s’ajoutent aux quatre déjà lus. Si l’on peut parfois faire quelques réserves sur certaines « fantaisies » poétiques, la magnifique Marche funèbre pour la mort de la Terre ne laisse pas insensible :
« Ô convoi solennel des soleils magnifiques,
Nouez et dénouez vos vastes masses d’or,
Doucement, tristement, sur de graves musiques,
Menez le deuil très-lent de votre sœur qui dort. »
bonjour il me semble qu’il manque le poème complainte d’un autre dimanche serait il possible de l’avoir s’il vous plait ?
Merci pour tout le travail que vous faites, j’aime beaucoup.
Josyamicol@gmail.com
Merci pour moi et merci aussi pour mes amis du “Fil D’Ariane” situé à Compiegne :
Ils ont ma voix pour leurs yeux(entre autres voix) josy-anne.