Caspar ou Kaspar Hauser (30 avril 1812?-17 décembre 1833) ou Gaspard Hauser est un adolescent qui a vécu au XIXème siècle. Apparu sur la place de Nuremberg, le 26 mai 1828, il était probablement âgé d’environ seize ans. Surnommé « l’orphelin de l’Europe », il est encore aujourd’hui au centre d’une énigme relative à ses origines.
Les seuls mots qu’est capable de prononcer le jeune homme sont : « cavalier veux comme père était ». Il sait aussi écrire son nom, se tient correctement et il est propre. Il est donc incorrect de présenter Kaspar Hauser comme un enfant sauvage (Wikipédia).
Un célèbre poème de Sagesse (1881) lui est consacré par Verlaine :
« Je suis venu, calme orphelin,
Riche de mes seuls yeux tranquilles,
Vers les hommes des grandes villes :
Ils ne m’ont pas trouvé malin.
[…]
Suis-je né trop tôt ou trop tard ?
Qu’est-ce que je fais en ce monde ?
Ô vous tous, ma peine est profonde ;
Priez pour le pauvre Gaspard. »
Quarante ans plus tôt Jules Janin publie ce Gaspard Hauser qui étonne un peu par le thème philosophique aboutissant à des solutions religieuses en général absentes de ses autres écrits. C’est que Jules Janin a signé de sa main un texte qu’il avait plagié et pour lequel il a été condamné par les tribunaux, indélicatesse qui n’enlève rien à l’intérêt philosophique de cette évolution de la conscience étudiée chaque jour chez un adolescent.
Carl Kreul, portrait de Kaspar Hauser (ca. 1830)
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