« De deux choses l’une : ou l’exemple donné par la peine de mort est moral, ou il est immoral. S’il est moral, pourquoi le cachez-vous ? S’il est immoral, pourquoi le faites-vous ?
Pour que l’exemple soit l’exemple, il faut qu’il soit grand ; s’il est petit, il ne fait pas frémir, il fait vomir. D’efficace il devient inutile, d’enrayant, misérable. Il ressemble à une lâcheté. Il en est une. La peine de mort furtive et secrète n’est plus que le guet-apens de la société sur l’individu. »
La mention « (Version 2) » à la suite du titre indique qu’il existe sur notre site un autre enregistrement de ce même texte, effectué par un donneur de voix différent. Voir aussi : Version 1.
François Chifflart, Portrait de Victor Hugo (1868).
Merci Christophe. Un autre grand texte du grand Victor.
Cher Iamnot,
par votre voix très juste, ce bon Victor nous prouve encore, si c’était nécessaire, sa modernité. Pas la modernité usurpée des petits réactionnaires qui prétendent nous gouverner,mais celle des visionnaires généreux sans calculs, toujours prêts à se remettre en cause.
merci !
ChM