Quand le violoniste virtuose Démiane, pris dans les rets de la Princesse Redine, lèvera-t-il les yeux sur son accompagnatrice au piano ?
Extrait : « Démiane jouait de son instrument chétif avec une adresse étonnante. Son doigté fantasque se souciait peu des règles de l’art ; bien des notes n’eussent pas trouvé grâce près de l’oreille d’un maître ; mais un sentiment sauvage, fougueux, passionné, emportait l’enfant musicien au-delà du monde réel, du piano médiocre, du violon mauvais, de la musique difficile à lire, difficile à exécuter. Après dix mesures de bredouillage complet, une phrase mélodique se dessinait-elle, Démiane la cueillait du bout de son archet et l’emportait à des hauteurs où le compositeur lui même n’eût pas dédaigné de la saluer au passage. »
Bonjour !
J’attendais cette lecture avec impatience, l’ayant aperçue dans vos projets.
Une belle et longue histoire comme je les aime, livrée par une voix vraiment plaisante.
Merci à vous 🙂