Aussi bien dans les récits de Jean Revel, de Jules Renard, d’Octave Mirbeau que dans le poème de Victor Hugo, le crapaud, laid, estropié et pustuleux inspire la pitié.
Celui du conte de Vsevolod Garchine (1855-1888) Le Crapaud et la rose est de la race des méchants et menace « la pauvre rose » de mort (thème récurrent chez cet auteur malade suicidaire).
« – Je t’avalerai, continuait-il sans quitter la fleur des yeux, et la pauvre rose vit avec effroi ses pattes gluantes se cramponner à sa tige. Le crapaud montait avec peine ; après chaque effort il regardait la fleur qui se balançait là-haut, et la fleur se sentait mourir.
– Mon Dieu, soupirait-elle, si je pouvais au moins mourir d’une autre mort. »
Un sombre conte russe qui, comme les trois nouvelles déjà publiées n’est pas spécialement destiné aux enfants…
Merci R Depasse. Enfant, j’aurais sûrement aimé cette fin tragique.