« Ma raison me dit :
« Tu es de cinq ans plus âgée que cet homme léger, volage, faible contre ses passions et esclave de ses vices. Il t’offre aujourd’hui de réparer, en te donnant son nom, le préjudice qu’il a causé à ta bonne renommée. Mais quand le vent de générosité aura cessé de souffler, il se repentira d’avoir rivé de ses propres mains une chaîne que tu t’efforceras vainement de lui rendre légère. Un temps viendra, où tu ne seras plus jeune, alors que lui n’aura pas cessé de l’être… »
Mon cœur réplique :
« Vas-tu laisser échapper l’occasion d’aimer ? Tu n’as pas eu de bonheur en ce monde : au moment où elle s’offre enfin, vas-tu la repousser et renoncer une minute au moins, de cette absolue félicité ? »
Et moi, je dis :
« J’adore cet homme : quel argument vaut celui-là ? Je l’adore, et je veux être sa femme ! »»
Chère Claryssandre
Eh bien, votre commentaire m’avait échappé aussi. je consulte tous les jours la colonne de droite de la page d’accueil, mais quelquefois mes commentaires sont poussés sur la page suivante.
Vous avez bien fait de me le signaler. Je n’aime pas laisser sans réponse des commentaires aussi encourageants et amicaux que les vôtres.
Je suis très heureuse que cette nouvelle vous ait plu. J’ai beaucoup aimé, moi aussi, les questionnements de cette dame et les évolutions de sa pensée. Et le sujet traité est passionnant.
Un très grand merci d’avoir pris la peine de m’envoyer ce très aimable message.
Amitiés
Cocotte
Une longue nouvelle de Duruy qui m’avait échappée ! Chère Cocotte, un grand merci