Amy Dorrit (« La petite Dorrit ») naît et grandit dans la prison pour dettes où son père, William Dorrit, a passé tant d’années qu’il est surnommé « le père de la Maréchaussée ». Ils sont pris en amitié par Arthur Clennam, qui vient de faire un long séjour en Chine et dont la mère, vieille femme acariâtre et paralytique, emploie Amy comme couturière. Il soupçonne que sa mère est, d’une manière ou d’une autre, responsable de la misère des Dorrit, qu’il va se faire un devoir de soulager. La petite Amy, femme timide et modèle de dévouement sans borne, tombe vite amoureuse de leur bienfaiteur, mais il faudra attendre le dénouement pour que cet amour soit payé de retour. Ayant à la surprise générale hérité d’une grande fortune, William Dorrit finira par recouvrer la liberté – c’est la scène finale du Livre 1 – et dans le Livre 2 toute la famille, y compris Fanny, la sœur d’Amy, leur frère Edouard (« Tip ») et l’oncle Frédéric, va se rendre en grande pompe en Italie.
Divisé en deux livres respectivement intitulés « Pauvreté » et « Richesse », ce roman dénonce, outre l’institution inhumaine de la prison pour dettes, l’insécurité dans laquelle vivent la classe ouvrière et les pauvres en général, et l’inextricable bureaucratie des ministères gouvernementaux, en particulier de celui des Finances. Dickens reprochait au gouvernement de mal conduire la Guerre de Crimée (1853-1856) et sa colère transparaît dans sa satire féroce du « Ministère des Circonlocutions ». Lors de sa parution en 1857, ce long roman fut critiqué pour son humeur sombre et son intrigue compliquée, ce qui ne l’empêcha pas d’obtenir un grand succès auprès du public. Il est aujourd’hui considéré comme une des œuvres majeures du romancier.
Bonjour chère Sylvie. J’ai moi aussi été pris d’accès de fou rire en lisant certains passages de ce roman, ce qui m’a contraint à réenregistrer les passages en question.
En effet, André et Sylvie, on est toujours très bien accompagné chez Dickens. Il sait être irrésistible !
Figurez-vous, monsieur Rannou, que bien que le sujet de ce roman ne soit pas du plus haut comique, j’ai bien souvent éclaté de rire en vous écoutant. La description physique des personnages (une dame enveloppée dans sa robe verte comme un choux dans ses feuilles), leurs manies corporelles et langagières qui sont spécifiques à chacun, m’a fait penser au théâtre de Molière, avec ceux qui toussent, qui bafouillent, qui ne finissent pas leurs phrases, qui déraillent en allant jusqu’au délire le plus complet ( mon personnage préféré c’est Flora!). Et puis il y a toute la palette du langage de l’hypocrisie et du déni qui règnent en maître. Et votre voix est bien adaptée à tous ces registres-là. Merci pour votre patient travail. Ce qui est sûr c’est que, vu son sujet, sans vous je n’aurais jamais lu cette oeuvre.
Ca y est j’ai pu recharger, merci a vous.Je ne vais pas souffrir du mauvais temps !
Bonsoir Andiane,
L’archive zip a été rechargée.
Voulez-vous essayer de la télécharger et d’en extraire les fichiers ?
Bonne soirée,
Ch.
Je transmets votre message à Christine.