Vous trouverez quelques renseignements biographiques sur l’Italienne Grazia Deledda, un des quinze prix Nobel féminins de Littérature depuis un siècle, dans le billet présentant La Ressemblance, lu ici en 2012.
L’œuvre de Grazia Deledda (1871-1936) traite des thèmes forts de l’amour, de la douleur et de la mort, qui nourrissent les sentiments du péché et de la fatalité.
Les Deux Justices :
« Zio Chircu était plus pauvre que les mendiants… Cependant il était sain et robuste, et son beau type rappelait celui des Celtes, taille haute, cheveux roussâtres, yeux toujours souriants.
Mais était-ce sa faute si on l’avait élevé comme ça, si on lui avait appris seulement à couper le bois et le vendre. […]
Malgré tout, il était souvent de bonne humeur et vivait plus tranquille que M. Saturnino Solitta, le richard dont la vaste maison neuve semblait bâtie avec de la neige où l’on aurait mis çà et là, pour ornement, des bandes de ciel. »
Ce Conte sarde nous relate qu’un jour Zio Chircu est arrêté à tort pour avoir assassiné Saturnino Solitta et le calvaire que, innocent, il endure au bagne.
Mais il y a une deuxième Justice, la divine !
De belles pages sur la nature (fréquentes chez cette auteure) illuminent la vie de Chircu (forme sarde de Chirico).
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