Quelques phrases suffisent à donner le ton de Joséphin enterre sa vie de garçon :
« Et, en somme, tout se fut passé le mieux du monde si cet animal de Fenouillet n’eut amené Marie la Passoire, qui est, comme vous ne l’ignorez pas, l’hétaïre la plus haut cotée de Roubionas, et si la dite Marie la Passoire n’eut pas voulu faire profiter de cette petite fête sa nièce qu’elle éduquait, disait-on, en vue de lui laisser sa riche clientèle, car elle était d’âge à se retirer personnellement des affaires. »
Les mœurs du Bel Héritage ne sont pas plus reluisantes et Bringer y ajoute les petits calculs financiers et coquins de la région de Montélimar.
« Quand leur vieille cousine Péroline mourut, les Fardayat se réjouirent dans leur cœur, car ils pensèrent hériter d’elle. […] La Flavie Fardayat ruinait son mari en toilettes et en fanfreluches, et il avait beau travailler, il n’était pas plus riche qu’avant, heureux encore de fournir à la Flavie tout ce dont elle avait besoin, de façon qu’elle ne fut pas obligée de s’adresser a d’autres, et vous savez à quels prix, pour s’offrir ce qu’il lui fallait ! Aussi de tous temps Fardayat s’était dit comme cela : « Quand la cousine Péroline mourra, j’hériterai d’elle, vu que nous sommes ses seuls parents. »»
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