Dans La Vraie Tentation du grand Saint-Antoine, le saint s’adresse à des enfants bien sages :
« Je vais vous conter une tentation qu’aucun artiste n’a peinte et dont M. Gustave Flaubert n’a point parlé. Elle fut terrible pourtant, n’est-ce pas, Barrabas ? … À ce début, Barrabas (le cochon), évidemment intéressé, se redressa sur ses deux pattes, les enfants frissonnèrent et se rapprochèrent. […] »
« Voilà des mille ans que le monde espère et le vrai Noël ne vient pas ; et toujours le bœuf souffle, et toujours l’âne souffle, épuisant, inutilement, sans rien réchauffer le brouillard de leur tiède haleine et toujours le mortel vent d’hiver fait rage dans l’étable sans portes où la neige tombe par les trous du toit. » Ainsi s’achève Noël rétrospectif.
la pointe de gouaille et d’ironie de M. Depasse convient à merveille à ce conte. C’est un vrai régal ! Merci
Merci M. Depasse.